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 If it's not allright, it is not yet the end ! [PV Tsuna]

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Hayato Gokudera
Hayato Gokudera
MessageSujet: If it's not allright, it is not yet the end ! [PV Tsuna]   If it's not allright, it is not yet the end ! [PV Tsuna] Icon_minitimeVen 22 Aoû - 22:17
If it's not allright, it is not yet the end ! [PV Tsuna] 1365963571_8543_fullIf it's not allright, it is not yet the end ! [PV Tsuna] Moyashicons

« Oï, Uri ! Bouge de là, tu prends toute la place ! »
« Miaw ! »
« Ne me miaule pas dessus comme ça, boule de poils, et dégage ! »

Dressant le poil dans une attitude menaçante que Gokudera ne connaissait maintenant que trop bien, Uri feula de colère avant de sauter du bureau où son propriétaire laissa tomber une pile de livres qui vint rejoindre deux autres piles de livres déjà présentes… Et visiblement peu en équilibre, puisqu’à peine eut-il le dos tourné, le tout s’écroula par terre avec fracas. L’espace d’un instant, le gardien de la tempête sentit une immense lassitude l’envahir. Il détestait le rangement. Vraiment. Presque plus que le poison cooking de Bianchi, et probablement plus que cet imbécile de vachette. C’était dire à quel point il y était allergique. Pourtant, il n’avait pas vraiment le choix, et il avait bien assez repoussé l’échéance depuis qu’ils étaient arrivés dans ce maudit futur alternatif avec le reste du groupe. Se laissant tomber sur son lit, il poussa un long soupir et parcourut la pièce du regard. L’appartement que son futur lui occupait visiblement quand il n’était pas à la base Vongola n’était pas bien différent de celui que lui-même occupait dans le passé ; un peu plus grand peut-être, mais le Gokudera du futur ne semblait pas se préoccuper beaucoup de vivre dans un grand confort. A vrai dire, Hayato se demandait si ‘l’autre’ passait beaucoup de temps chez lui. Lorsque Bianchi l’avait mené ici le jour où présent et futur avaient à nouveau été inversés, Hayato avait tout de suite compris qu’il était aussi bordélique à vingt-cinq ans qu’à quinze, mais un rapide état des lieux lui avait aussi appris qu’il devait passer beaucoup de temps dehors, ou à la base. Autrement, comment expliquer le frigo pratiquement vide, les livres qui prenaient la poussière sur l’étagère, le lit qui ne semblait pas avoir été occupé la nuit d’avant ? D’un côté, ça le rassurait : la vie de bras-droit du Juudaime avait l’air prenante et pleine d’action ! Mais d’un autre… c’était quand même bizarre de penser que le Gokudera du futur ne semblait considérer cet endroit que comme un entrepôt pour ses affaires et où il pouvait dormir de temps en temps. Enfin, après tout, dans le passé aussi Hayato n’aimait pas rester chez lui. La notion de ‘chez-lui’ ne lui était d’ailleurs pas franchement familière.

Se levant du lit, Hayato regagna le bureau et entreprit de ramasser les piles de livres tombés par terre et de les ranger sur les étagères – livres de sciences principalement, des magazines sur le paranormal et les curiosités du monde, deux ou trois manuels de références… Ca non plus, ça n’avait pas changé. Finalement, il ne l’avait pas dit à Bianchi, mais il était plutôt content d’avoir cet endroit. Ca lui faisait au moins un endroit à peu près familier où il pouvait se détendre et réfléchir à la situation sans avoir à trop être sur ses gardes. A la base, il y avait toujours du monde, et chez Tsuna… n’en parlons même pas ! Dans cet appartement, même inconnu encore, il avait ses marques, ses repères, une trace du futur certes mais aussi du passé à laquelle se raccrocher. Et ça, mine de rien, c’était déjà pas mal quand on débarquait d’un futur dans un autre futur au lieu de retourner à son époque.

« Miaw ! »
« Quoi encore, Uri ? Tu ne vois pas que j’suis occupé ? » bougonna le gardien de la tempête alors que l’infernale boule de poils plantait ses griffes dans son jean – et son mollet, par la même occasion. Quelle idée il avait eu de le laisser sortir, celui-là ! Un instant de faiblesse, alors qu’il avait vaguement envie de compagnie dans cet appartement désespérément vide ! Ca lui apprendrait, tiens ! Grommelant dans la barbe qu’il n’avait pas, le jeune homme donna à son chat quelques flammes de la dernière volonté à laper, histoire qu’il lui fiche la paix ; et de fait, une fois rassasié, Uri trottina tranquillement jusqu’au salon, plantant là son infortuné propriétaire. Satanée bestiole. Ingrat, avec ça. Grognon, Hayato retourna à son rangement/inventaire, et il avait presque terminé la chambre lorsque la sonnette retentit à la porte d’entrée. Agacé d’être interrompu de la sorte, il sortit de sa chambre sans pouvoir s’empêcher de jeter un coup d’œil au piano qui trônait là – celui que Bianchi lui avait donné pendant son entraînement contre les Millefiore, pourquoi son lui du futur l’avait-il gardé, hein ? – et alla jusqu’à l’entrée, jetant un regard par l’œil de la porte pour voir de qui il s’agissait…

« Grmbxshn ! » s’empêcha-t-il de jurer en se planquant les deux mains sur la bouche. Le dixième du nom ! Le boss était juste là, derrière sa porte, à attendre que son bras-droit veuille bien lui ouvrir. Nom de nom de nom mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Comment ? Pourquoi ? Non pas que cette visite ne lui fasse pas plaisir, mais non seulement il ne l’attendait pas – et Hayato n’était pas du genre à aimer les surprises – mais en plus, il n’avait jamais reçu Tsuna chez lui… Et c’était bien pour une raison, se rappela-t-il en voyant le désordre qui régnait dans le salon, d’autant plus depuis qu’il avait entrepris de tout sortir pour fouiller les affaires de son futur lui et essayer de comprendre ce qu’il se passait dans ce monde !

« Un… Un instant, Juudaime ! » s’exclama-t-il en se ruant sur le canapé pour jeter les vêtements qui y traînaient dans un placard, mettre les magazines, dossiers et autres notes en piles presque régulières, et faire en quatrième vitesse la vaisselle de la veille. Lorsque ce fut bouclé, Hayato songea qu’il n’avait jamais de sa vie été aussi rapide à faire le ménage. Moins de deux minutes. Il avait assez fait attendre le dixième du nom ! Se ruant sur la porte, il tourna la poignée et laissa le passage à son invité surprise.

« Bonjour Juudaime ! Mille excuses pour cet accueil, c’est que tu m’as un peu pris par surprise, mais ce n’est pas grave du tout hein, au contraire je suis ravi de… Enfin, entre entre, mets-toi à l’aise ! » bafouilla le pauvre gardien complètement pris au dépourvu en s’effaçant pour céder le passage. Raaah bon sang, quelle impression désastreuse allait-il encore lui donner, hein ? S’il n’avait jamais osé inviter Tsuna chez lui, c’était bien parce qu’il avait honte du désordre ambiant, et qu’il n’avait jamais réussi à y remédier ! Enfin, heureusement finalement qu’il s’était lancé dans ces fouilles de ses affaires du futur, ça expliquait un peu le bordel organisé qui régnait dans l’appartement… Mais tout de même.

« Pardon du désordre Juudaime, j’étais en train de faire du rangement dans mes affaires…Enfin, les affaires de mon moi du futur… Tu comprends, pour essayer de trouver des indices… Enfin bref, allons dans la chambre, on y sera plus à l’aise, j’avais justement fini de la ranger ! » s’exclama-t-il avec un enthousiasme un peu forcé.

Précédant Tsuna dans sa chambre, il repoussa du pied le tabouret du piano pour gagner de la place et sortit de sous son lit les deux coussins de sol qui allaient avec la table basse, avant d’inviter son ami à s’installer.

« Je suis vraiment confus, c’est que je ne m’attendais pas à avoir de la visite de sitôt et… » s’excusa-t-il pour la millième fois, avant de s’exclamer : « Oï, Uri ! Laisse le Juudaime tranquille ! »

Cette sale bestiole, visiblement en manque d’attention, était venue se loger sur les genoux du boss Vongola, attendant probablement de lui qu’il lui gratte la tête puisque son méchant propriétaire n’avait pas le temps de le faire. Gokudera, vaincu, soupira.

« Gomen… Je vais chercher des rafraîchissements. Mais que me vaut l’honneur d’avoir ta visite, Juudaime ? » Après tout, la venue de Tsuna sans aucun des autres gardiens, à plus forte raison Yamamoto dont il était pratiquement inséparable, avait quelque chose de surprenant. Et la curiosité de Hayato était piquée au vif.
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