Une de mes oreilles venait de se déboucher et par la même occasion l’un de mes yeux de s’ouvrir, il faisait sombre et je me trouvais dans l’un de ces instants où après avoir beaucoup dormi suite à une fatigue intense vous ne vous rappelez même pas de l’endroit où vous êtes. En de brefs coups d’œil je regardais les alentours, de faibles lumières, j’étais assis dans un siège un peu baissé, une grande couverture posé sur moi. Les souvenirs commençait à émergés lentement à travers le sommeil. J’étais dans un avion de ligne, en direction de l’Italie. C’était la dépressurisation dû à la descente qui m’avait réveillé. Autour de moi les hôtesses étaient en train de réveiller les autres passagers de la première classe, notre avion allait bientôt atterrir. Depuis le Japon le voyage est assez long et je n’aime pas du tout être confiner dans un appareil de métal qui est suspendu entre deux pressions d’air …. Pourtant les pressions d’airs je connais ça.

-Nous allons atterrir dans la capitale Italienne, veuillez accrochez vos ceinture, nous vous remercions d’avoir choisi notre compagnie.

Ah voilà le signal de la libération. Les roues de l’appareil venaient enfin de toucher terre, me voilà donc en Europe, en Italie. Je devrais dire même de retour au pays. Oui c’est de la que je tiens mon grand savoir-faire pour les pizzas ! Pourquoi les pizzas plutôt que les pâtes ? Et bien les pizzas c’est plus simple à manger et les gens ont tendance à en commander à tout va, je fais un meilleur chiffre d’affaire.

Bien me voilà sorti de ce fichu cylindre métallique. Il fait encore nuit et on entend des criquets chanter, j’aimerai bien profiter de cette ambiance, mais il faut que je récupère mes bagages, l’étape que je déteste encore plus que le vol en lui-même. Surtout que je n’ai pas les mêmes valises que toutes personnes lambda qui traversent le continent. Dans mes valises, il y a bien évidement de quoi me changer pour au moins une semaine, un gps, quelques livres, jusqu’ici tout est normal, mais ensuite à la liste se trouve ajouté : Un Katana, des couteaux, Un Browning Hi-power 9mm ainsi qu’une grenade en cas de besoin. Oui quand on est un mafieux notre façon de vivre devient tout de suite beaucoup plus étrange que celle des autres. Imaginez la situation, quelqu’un d’autre prend mon bagage, arrive chez lui l’ouvre et tombe de surprise en voyant assez d’arme pour prendre n’importe quel banque d’assaut, je pense que le commun des mortels n’est pas prêt pour ça.

Mais passons. Je prends ma valise et sort enfin du complexe aéroportuaire Italien. Ah, mais c’est vrai je n’ai pas encore parlé du plus important. La raison, le but. Retrouver, mes racines ? Non elles se situent au Japon maintenant, ma nouvelle terre d’accueil. La raison est bien plus dangereuse. Les Katsuo toute nouvelle famille tout juste émergente se doivent, à mon avis de rencontrer les membres principaux des autres familles et j’avais organisé avant de venir ici, un rendez-vous avec le dénommé Xanxus. J’avais bien sûr aussi eu vent de son caractère effroyable et de sa force, mais il fallait que je le rencontre, des bases solide avec les Vongola pourrai beaucoup aider ma famille.

-Dans quelle galère j’me suis encore embarqué moi ….

C’est en grommelant que j’entrais dans mon hôtel, assez luxueux, mais je n’avais pas le temps de m’y attarder. Pourtant ce fichu jacuzzi me faisait franchement envie. Dommage que mon rendez-vous avec le seigneur de la varia sois seulement dans une demi-heure. Juste le temps de prendre une douche rapide pour enlever les dernières séquelles du voyage en avion et de m’habiller, jeans, chemise noir et une cravate rouge sang, voilà qui devraient être en accord avec le thème de la soirée. Je me regardais dans le miroir je ressemblais … à un mafieux. J’avais rangé mes armes de la façon la plus discrète possible. Je n’avais que le Katana qui serai caché par un manteau assez ample et le Browning Hi-power 9mm dans un holster d’épaule. Ici, le port d’arme n’est pas autorisé et je serais vraiment dans la merde si je me faisais arrêter par les flics.

Enfin une voiture arrive devant l’hôtel, dans le style noir avec des vitres teintées, ne me demander pas quelle type exactement, je n’y connais absolument rien en matière de voiture, voilà bien un sujet qui ne m’a jamais intéressé. De plus les hommes qui achètent de grosse voiture le fond souvent pour compenser un manque quelque part.

Me voilà en route, au fur et à mesure que le château de la varia se rapprochai, la boule dans mon ventre grandissait aussi. J’allais rencontrer l’équivalent d’un puissant boss de famille mafieuse et je n’étais pas rassurer du tout, mais il faut rester digne mon petit Aki. Enfin le château, dans le style Italien tout ce qu’il y a de plus normal enfoncé dans une colline protéger par de grande barrière pour que les curieux ne puisse le voir … normalement le chef de la varia devait être informé de ma venue que faire …. Et bien frappé et s’annoncer surement.

-Bonsoir, Aki Katsuo j’ai un rendez-vous avec Xanxus !